Fascinant, spectaculaire, plein d’adrénaline : le saut à ski est un sport vraiment passionnant, voire effrayant pour ceux qui le regardent. Les athlètes flottent littéralement dans les airs après le saut à ski afin d’atterrir le plus doucement et le plus loin possible du saut.

De nombreuses personnes se demandent quelle est l’histoire de ce sport fascinant, qui l’a inventé et comment.

Le saut à ski, comme de nombreux autres sports d’hiver, a été inventé en Norvège lorsque, en 1808, le skieur Ole Rye (Olaf Rue) a fait un saut de 9,5 mètres. La véritable paternité de ce sport est toutefois attribuée à Sondre Norheim, qui est considéré comme le père du saut à ski moderne : en 1866, il a obtenu le meilleur résultat de 19 m lors du concours mondial de saut à ski organisé à Ofte en Norvège.

Le saut à ski à grande vitesse est devenu populaire dans d’autres pays également, notamment en Autriche, en Allemagne, au Japon et en Finlande ; les athlètes de ces pays dominent encore ces épreuves aujourd’hui.

Le saut à ski a été introduit dans le programme des Jeux olympiques d’hiver en 1924. La même année, les Championnats du monde de ski nordique ont été organisés toutes les 2 années impaires. Elle a offert des médailles dans les disciplines suivantes :

La véritable percée dans ce sport a eu lieu en 1953 lors de ce qui est devenu le célèbre tournoi de Four Hills, considéré comme le plus prestigieux après les championnats du monde et les Jeux olympiques. Le Tournoi des Quatre Collines se déroule en quatre courses de décembre à janvier, d’abord en Allemagne puis en Autriche, couronnant le vainqueur celui qui a obtenu le meilleur score global.

La Coupe continentale de saut d’obstacles a été créée en 1991 : il s’agit d’une compétition similaire à la Coupe du monde, mais de « second rang ». 3 ans plus tard, le Grand Prix est également organisé : il s’agit d’une piste d’été dont les courses se déroulent sur des matériaux synthétiques qui permettent aux athlètes de glisser comme sur la neige.

Jusqu’en 1998, le saut à ski était un sport purement masculin, mais à la fin des années 1990, la FIS a officiellement reconnu la première course féminine. Toutefois, les premières compétitions féminines de la Coupe continentale n’ont été organisées qu’en 2004, tandis que la version « rose » des Championnats du monde est arrivée encore plus tard, en 2012.

Le concours de saut à ski féminin a été inclus pour la première fois dans les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014, où la toute première gagnante est montée sur le podium.

En fonction de leur puissance, les sauts à ski sont divisés en sauts d’entraînement (jusqu’à 20 m), petits sauts (20-50 m), moyens sauts (50-70 m), grands sauts (jusqu’à 90 m) et sauts de ski (plus de 120 m).

Le saut à ski a subi quelques changements, par exemple, le saut en longueur était appelé saut à ski. Ces compétitions se déroulent sur des tremplins de ski calculés pour permettre de sauter à plus de 185 mètres.

Actuellement, il y a cinq endroits dans le monde où cela est possible :

Vikersundbakken à Vikersund, Norvège
Oberstdorf, Allemagne.
Kulm, Autriche
Letalnica, Planica, Slovénie
Harrachov, République tchèque

Depuis 1972, il existe également un championnat du monde uniquement pour cette discipline, qui a lieu tous les deux ans.

Une excellente coordination, la légèreté, l’équilibre et la force physique sont les principales caractéristiques que doit posséder un athlète en saut à ski. Le site de la compétition est constitué de tremplins de ski qui peuvent être recouverts de neige mais aussi de fibres plastiques ou céramiques ; les tremplins ont des hauteurs et des inclinaisons différentes.

Avant d’examiner quelles sont les étapes techniques du saut à ski, entrons dans un détail vraiment important, à savoir les vêtements et l’équipement de l’athlète.

Équipement et vêtements de saut à ski
Ils doivent se conformer aux paramètres très précis stipulés dans les règlements de la FIS. Cela est nécessaire pour éviter les « gadgets » permettant aux athlètes d’améliorer l’aérodynamisme et pour prévenir les problèmes techniques qui pourraient entraîner des blessures et des accidents. Le règlement, entré en vigueur en 2016, stipule que l’athlète doit disposer des équipements suivants :

les chaussures : elles doivent avoir un avant flexible pour permettre à l’athlète d’incliner son corps vers l’avant pendant la phase de vol et la semelle ne doit pas dépasser 45 mm d’épaisseur ;
skis : les skis de saut doivent être plus larges et plus longs que les skis classiques ;
les casques : ils doivent toujours être fabriqués individuellement pour chaque athlète, car la distance entre le couvercle extérieur et la tête de l’athlète ne doit pas dépasser 7 cm ;
Lunettes de sécurité : elles doivent être correctement positionnées à l’intérieur du casque ;
les gants : ils doivent couvrir tout le bras de l’athlète et être en matière synthétique ;
Combinaison : elle doit être constituée de cinq couches de matériau synthétique d’une épaisseur de 4 à 5 mm et d’une perméabilité à l’air de 40 litres par m2 par seconde.